Rififi chez les réchauffistes (suite)

Traduction très utile d’un article du Wall Street Journal qui résume le scandale. Lire aussi la réplique cinglante de Martin Masse à l’article circulez-y-a-rien-à-voir de La Presse : Climategate : La Presse nous prend pour des cons.Mark Steyn, qui parle par ailleurs de Warmergate plutôt que de Climategate, résume les étonnements de ceux qui se penchent actuellement sur le code informatique du CRU, ce n’est pas joli, joli. Andrew Bolt se penche aussi sur les données australiennes, elles ne valent pas grand-chose de l’avis même d’un des programmeurs du CRU. Mark Steyn note également que le journaliste réchauffiste du Guardian, George Monbiot, semble avoir trouvé son bouc émissaire dans ce scandale : c’est Phil Jones, c’est la faute de ce directeur du CRU. Il doit démissionner. Par ailleurs, ces courriels divulgués forcent désormais des alarmistes à admettre en public (ils disaient leur perplexité en privé dans les courriels divulgués) que tout compte fait on comprend mal le système climatique et que les choses ne sont pas si claires que cela (très bien l’humilité). C’est ainsi que Tim Flannery, un de ces scientifiques si sûrs d’eux-mêmes naguère, a déclaré :

« Nous sommes confrontés à une compréhension incomplète du fonctionnement du système terrestre. Quand on se penche sur ces dernières années, on n’assiste pas à une continuation de cette tendance [au réchauffement], nous ne comprenons pas tous les facteurs qui créent le climat terrestre. Nous ne comprenons tout simplement pas comment le système au complet fonctionne… Ces personnes travaillent avec des modèles, des modèles informatiques. Alors quand le modèle informatique et les données du monde réel ne correspondent pas, vous êtes aux prises avec un problème intéressant… C’est vrai que pendant les dix dernières années nous sommes passés par une petite tendance au refroidissement. »

Il semble bien que M. Phil Jones se contredise ici (fichier 1228330629.txt) :


De: Phil Jones
Pour: santer1@xxxxxxxxx.xxx, Tom Wigley
Objet: Re: Suggestion de Schles
Date: mercredi 3 décembre 2008 13h57
Cc: mann , Gavin Schmidt , Karl Taylor , peter gleckler

[…]

Il y a environ 2 mois, j’ai supprimé des tonnes de courriels, je n’ai donc plus grand-chose — s’il me reste même quelque chose.

et le même Phil Jones le 24 novembre 2009 au Guardian :

« Nous n’avons supprimé aucun courriel ni aucune donnée, ici au CRU. »

Entretemps, les demandes pour une enquête se multiplient à la suite de la divulgation des courriels et données du CRU :

  1. des législateurs républicains du Congrès américain ont commencé une enquête sur le conseiller scientifique auprès de la Maison Blanche John Holdren ; M. Holdren a défendu en 2003 Mike Mann au centre de la controverse de la Crosse de hockey.
  2. Une pétition a été lancée en Grande-Bretagne (elle n’est ouverte qu’aux sujets de Sa Majesté) qui demande d’exclure le CRU de la rédaction de tout rapport statistique sur le climat jusqu’à ce que ce centre ait subi une enquête en bonne et due forme.
  3. Lord Lawson, ancien chancelier, a demandé une enquête indépendante.
  4. Le sénateur américain James Inhofe promet une enquête sur le GIEC.

Ci-dessous des vidéos sur les mesures satellitaires du ERBE qui contredisent le « consensus » des modèles informatiques. Il s’agit d’une conférence qui fait suite à un article fondamental récent (2009) publié par Lindzen et Choi du MIT. De quoi s’agit-il ?

Tous les modèles utilisés par le GIEC font l’hypothèse que l’augmentation de la température de la planète s’accompagne d’une diminution du flux radié par la planète vers l’espace, ce qui empêche la terre de se refroidir et tend donc à augmenter encore plus la température. C’est ce qu’on appelle une rétroaction positive. Cette rétroaction positive est la pierre maîtresse de l’édifice théorique des prédictions catastrophiques du GIEC. Sans rétroaction positive, même un doublement de la concentration de CO2 serait sans effet catastrophique. Or, les mesures faites par le projet ERBE, qui sont décrites dans l’article de Lindzen, montrent, non seulement qu’il n’y a pas de rétroaction positive, mais qu’on observe une rétroaction négative. Une de ces forces de rappels – si communes dans la nature – qui tend à ramener vers l’équilibre lorsqu’on s’en écarte. (Plus d’infos en français, ici et ici). La communication de Lindzen et Choi en anglais.


Vidéo en anglais de Dr. Richard Lindzen (5 sur 6), 1/6, 2/6, 3/6, 4/6, 6/6
De Russie, une discussion franche sur le scandale des courriels divulgués du CRU :
  
Débat sur Fox News (en anglais) avec un sceptique (visé dans un des courriels du CRU), puis un alarmiste bien excité

Sur un ton plus léger, le résumé satirique des Minnesotains pour le réchauffement climatique :


L’ex ministre Jacques Brassard fait le lien entre ces divulgations et la grand messe de Copenhague.

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3 Responses to Rififi chez les réchauffistes (suite)

  1. Luc Chartrand dit :

    bbc : J’AVAIS BIEN RECU DES MESSAGES QUI SONT DANS LES COURRIELS DIVULGUÉS :

    http://www.bbc.co.uk/blogs/paulhudson/

  2. Luc Chartrand dit :

    George Monbiot est lui catastrophé…

    The New ‘Deniers’: UK Greenie George Monbiot: ‘Most of the environmentalists I know have gone into denial’ — ‘Pretending the climate email leak isn’t a crisis won’t make it go away’ – George Monbiot – UK Guardian – November 25, 2009

    But it is also true that the emails are very damaging. The response of the greens and most of the scientists I know is profoundly ironic, as we spend so much of our time confronting other people’s denial. Pretending that this isn’t a real crisis isn’t going to make it go away. Nor is an attempt to justify the emails with technicalities.

    http://www.climatedepot.com/a/4063/The-New-Deniers-UK-Greenie-George-Monbiot-Most-of-the-environmentalists-I-know-have-gone-into-denial–Pretending-the-climate-email-leak-isnt-a-crisis-wont-make-it-go-away

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